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Les cancers cutanés

 

  • Le Mélanome est une pathologie cancéreuse cutanée due à la transformation maligne des mélanocytes. C'est le plus grave des cancers de la peau car c'est celui qui a la plus forte capacité à métastaser.

Deux types de facteurs sont connus, le facteur personnel : le phototype (1 ou 2), le grand nombre de Nævus (les grains de beauté, tumeurs mélanocytaires bénigne), un Nævus atypiques ou des antécédents familiaux de mélanome. Et le facteur comportemental : un abus d’exposition au soleil ou aux UV artificiels, qui peut entraîner l'apparition d'éléments précurseurs (ex : lentigo). En effet, l'énergie du rayonnement se libère donc au niveau de la lame basale, lieu où se trouvent le plus de mélanocytes. L'ADN contenu dans les mélanocytes peut être atteint, et engendrer des mutations de gènes. Ces mutations déclenchent une multiplication anarchique et désordonnée des mélanocytes.

  • Carcinomes cutanés : ils représentent 90% des cancers cutanés, leur incidence augmente au cours de la vie et en fonction des habitudes d’expositions solaires répétées. Deux types existent : les carcinomes épidermoïdes (spinocellulaires) et les carcinomes basocellulaires.

 

- Carcinomes spinocellulaires : ils touchent environ 150/100 000 habitants en France. Ils se développent à partir de lésions cutanées* préexistantes (précancéreuse) comme les kératoses actiniques par exemple (voir définition plus bas) au niveau de la couche épineuse de l’épiderme. Ces lésions sont souvent induites par l’exposition au soleil. Les carcinomes épidermoïdes sont susceptibles de métastaser*. Ils apparaissent à l’âge de 60-65 ans chez les personnes ayant été exposé au soleil toute leur vie.

- Carcinomes basocellulaires : ils touchent environ 20/100.000 habitants en France. Ils sont appelés ainsi parce qu’ils se développent au niveau de la couche la plus profonde. Son évolution est lente et locale. Ils ne métastasent jamais. Ils surviennent avec deux facteurs : le phototype (1 ou 2) et l’exposition solaire : des expositions intermittentes aiguës (coups de soleil sur une courte période de vacances) qui sont néfastes; en effet 80 % d’entre eux apparaissent sur les zones photo-exposées

Les tâches

  • Les lentigines (les tâches de vieillissement), sont dues à une stimulation excessives des mélanocytes de la peau qui se produit au fil du temps. C'est une conséquence de l'exposition au UVA qui détériorent les cellules profondes.

  • Les tâches de rousseurs, ou éphélides, sont de légères tâches brunes. Elles sont liées à un gène qui régule la couleur de la peau et des cheveux. Le gène MC1R contrôle la proportion d'eumélanine et de phéomélanine produite par les cellules cutanées. Si le gène MC1R est inactif, on produit davantage de phéomélanine. La peau et les cheveux sont donc plus clairs et les chances d'avoir des taches de rousseur sont plus importantes. Elles sont des indicateurs de la stabilité des cellules mélanocytaires. En effet, leur présence montre que la production de mélanine n'est pas uniforme et témoigne donc de la sensibilité de la peau et met en avant le risque de mélanome.

Les allergies au soleil

Ce sont les lucites ( du latin lux : lumière ). C’est un groupe de maladies déclenchées par les rayons du soleil.

  • La lucite estivale bénigne (LEB)

C’est la plus fréquente des lucites, son origine est inconnue. Cette « allergie solaire » touche généralement les femmes jeunes entre 20 et 30 ans . Cette éruption solaire apparaît en général douze heures après une exposition solaire intense, le plus souvent lors des premiers soleils. La lucite se traduit par des boutons et des démangeaisons qui apparaissent sur le décolleté et les bras mais le visage n’est jamais atteint. La lucite estivale provoque des petits boutons roses à peine surélevés. Si l’on ne fait aucun traitement « l’allergie au soleil » dure environ une semaine et disparaît toute seule. Cette lucite réapparaît après chaque exposition au soleil mais s’atténue et disparaît avec le bronzage. Elle récidive en général l’année suivante.

  • La lucite polymorphe :

 

Elle est beaucoup moins fréquente. Cette lucite survient le plus souvent chez un adulte jeune de 10 à 30 ans, mais peut se rencontrer à tout âge. L’éruption solaire apparaît dès les toutes premières exposition au soleil, au printemps. Les boutons de la lucite polymorphe prennent des aspects variés : petits boutons roses surélevés ou plus larges plaques rouges comme des piqûres d’orties, petits boutons rouges remplis d'eczéma qui démangent, boutons regroupés en forme de cercle. La lucite polymorphe touche le décolleté et les bras mais aussi, elle peut toucher le visage, le dos des mains et derrière les oreilles. Elle s’étend plus rarement aux zones couvertes. Contrairement à la lucite estivale, la lucite polymorphe persiste à chaque exposition au soleil, même une fois que la peau est bronzée. Les boutons de la lucite polymorphe, peuvent persister en hiver, même lorsqu’on ne s’expose plus au soleil. Elle récidive et s’aggrave chaque année, c’est une affection chronique.

  • La photodermatose printanière juvénile (ou éruption printanière des oreilles) :

 

La photodermatose printanière juvénile est plutôt rare mais pas exceptionnelle. Elle touche généralement des jeunes garçons âgés de 5 à 12 ans. L’éruption solaire apparaît dès les premiers soleils, après une exposition solaire par temps froid. Il se forme des petits boutons au dessus des oreilles qui se transforment en croûtes et disparaissent en une dizaine de jours sans laisser de marque. Cette éruption se produit pendant quelques années, uniquement lors des premiers soleils, puis finit par disparaître toute seule.

 

  • L’urticaire solaire : 

C’est une une forme d’urticaire (un oedème dermique dû à une vaso-dilatation*) déclenchée par la lumière. L’urticaire solaire est en général déclenchée les rayons UV. Après une courte exposition solaire, de 15 min environ, surviennent des boutons et des plaques qui démangent fortement et ressemblent à des piqûres d’orties. Ces boutons disparaissent en quelques heures sans traitement lorsque le patient n’est plus au soleil. L’urticaire solaire est une affection qui se prolonge souvent pendant plusieurs années. Cette « allergie solaire » peut-être extrêmement gênante dans la vie de tous les jours, dans des cas extrêmes l’urticaire solaire peut empêcher d’avoir un rythme de vie normal. 

Autres

  • La kératose solaire aussi appelé kératose actinique, est une lésion cutanée qui se traduit par une petite zone rosée, rouge ou brune, squameuse au niveau du crâne, du visage ou des lèvres. C'est une lésion cutanée causée par l’exposition cumulative aux rayonnements UV. La capacité de résistance de la peau face à un cumul de rayonnement ultraviolets est saturée. Les rayonnements UV n’étant plus stoppés par les mécanismes physiologiques, induisent des mutations du gène p53.
    La kératose solaire touche en général les personnes de plus de 40 ans et plutôt à peau claire, exposées pendant de longues périodes au soleil, du fait de leur travail ou de leurs loisirs.

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Les-taches-de-vieillesse-ou-lentigines d
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Photodermatose printanière juvénile

Lucite estivale bénine

Urticaire solaire

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Kératose actinique sur un crâne
Lentigo ou lentigines

Mélanome

Carcinome spinocellulaire

Carcinome basocellulaire

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