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L’exposition au rayonnement solaire est un facteur important dans le vieillissement prématuré de la

peau* et dans l’apparition de cancers cutanés. Les crèmes solaires permettent d’atténuer les

dangers liés a l’exposition excessive au soleil.

Les rayons solaires sont classés selon trois catégories : comme expliquée dans la partie influence du soleil.       

Ce sont donc les UVA et les UVB qui sont visés par les filtres solaires.

 

NB :

Il est important de savoir que dans l'union européenne, les filtres solaires sont soumis a la directive

concernant les produits cosmétique datant du 27 juillet 1976. cette directive précise que le produit

concerné ne doit pas être dommageable pour la santé humaine lorsqu'il est appliqué dans des

conditions normales d’utilisation, c'est pourquoi la création d'une crème solaire n'est pas aussi simple

que nous pourrions le croire.

 

Quelques définitions essentielles :

L'indice de protection (IP) ou FPS (facteur de protection solaire) d'une crème solaire est une mesure de son efficacité. L'indice de protection juge le pouvoir protecteur d'un produit contre les coups de soleil.


L’IP ou FPS est le premier critère aux yeux des consommateurs. Il caractérise la protection vis a vis des

détérioration dues aux UVB, car l'équivalent pour les UVA est plus difficile a obtenir et plus rarement

précisé. De plus les crèmes waterproof sont très appréciées des baigneurs et les sportifs. La substantivé

correspond a la capacité de la crème à se fixer sur la couche cornée de la peau. Le choix de l'indice

de protection de la crème doit dépendre du type de peau et de la sensibilité de chacun.

 

Il existe deux types de photo-protecteurs.

 

Les filtres organiques :

Il s’agit des protections les plus courantes en France a l’heure actuelle : des molécules organiques

complexes comportant des systèmes conjugués ou de noyaux aromatiques (donc dangereux a trop

fortes doses) et absorbant certains photons selon des longueurs d’onde spécifiques.

 

Les filtres à courtes bandes : absorbent dans les UVB (qui peuvent déclencher des coups de soleil)

dans laquel se trouve du PABA( acide para-amino-benzoïque) et ses dérivés, les dérivés benzylidène

et les cinnamates. Le PABA était particulièrement utilisé dans les années 50-60. toutefois

comportant de nombreux inconvénients (sensation de brûlure, tache les vêtements) son utilisation est

donc limités à 5 % par la réglementation européenne.

 

Les filtres à large bande :

Assure la protection des UVA en plus des UVB. Les dérivés des benzophénomes, les dérivés du

dibenzoylméthane est le Mexoryl SX sont couramment utilisés. Toutefois ils peuvent produire des

phénomènes allergiques. Le Meroxyl SX est un dérivé du benzilidène camphor, est l’un des meilleurs

filtres connu pour UVA

 

Les filtres d’origine naturelles : certaines matières premières d’origine naturelles peuvent absorber des

UV mais restent de modestes photo-protecteurs comparés aux filtres synthétiques. (exemple: huile de

sésame)

 

Les écrans minéraux :

 

Ce sont des poudres blanches chimiquement inerte très finement divisées et à fort pouvoir couvrant.

Molécules : oxyde de zinc, le talc , l’oxyde de fer et surtout le dioxyde de titane, inertes chimiquement ,

stables aux UV et ne présentent aucun risque allergique, les écrans minéraux sont en France

particulièrement utilisés pour les soins des bébés et des peaux sensibles. Le principal problème de

ces écrans est de réussir à les stabiliser dans les produit solaires car ils ont tendances à sédimenter

assez rapidement. Les filtres minéraux agissent comme un miroir, en reflétant la lumière en restant à la surface de

la peau.

Une fois la formulation effectuée, il est capital de mesurer l'effet des filtres et écrans minéraux sur la

protection.

 

Méthode in vivo* :

Ces méthodes sont effectués sur des souris ou sur des humains volontaires, mais très controverse sur

le plan éthique.

La mesure FPS est une mesure standardisée en Europe.

Méthode : des petits carrés sont dessinés sur le sujet volontaire, sur lesquels sont appliqués une

préparation d’IP connu, le produit à tester ou rien du tout. Pour chaque zone, la Dose

Erythemateuse Mninmale (DEM) est appréciée visuellement ou par colorimétrie. Il s’agit de la dose

d’UVB minimale et suffisante pour provoquer un érythème (rougeur) . l’IP est obtenue en faisant le

rapport DEM avec un filtre sur DEM sans filtre.

 

Méthode in vitro* :

La méthode in vitro se réalise à partir de cultures de cellules dendritique humaines. Le problème du

FPS est qu’il ne correspond pas exactement à la protection réelle. Une nouvelle notion , IPF (Immune

Protection Factor ) est définie comme le rapport entre la dose UV qui inhibe 50 % des mécanismes

réparateurs des cellules épidermique avec filtre solaire sur la même dose obtenue avec le vecteur

uniquement. Des suspensions de cellules dendritiques sont soumises, après application du filtre à

tester, un rayonnement UVB et l’IFP est mesuré.

 

Le FPS nous renseigne donc sur la protection contre les ultraviolets B qui sont à l’origine de nos coups de soleil, déclare Kimberly Mallett, chercheuse associée au Penn State Prevention Research Center. Maintenant imaginons que la peau d’un individu brûle après 15 min d’exposition au soleil sans aucune protection. Une crème solaire d’indice de 30 permettrait une exposition 30 fois plus longue. Toutefois la chercheuse nous renseigne sur le fait que c’est un résultats théorique car elle précise que cette protection peut être efficace si seulement nous ré appliquons l'écran solaire "toutes les heures ou toutes les deux heures lorsque vous êtes à l'extérieur, en particulier si vous nagez ou transpirez beaucoup. Une application correcte et répétée est plus importante. Reste que «la ré-application de l’écran solaire ne remet pas le chronomètre en place», déclare Mallett. Ce n’est donc pas l’indice de protection qui joue une rôle majeur mais la répétitions de la mise en place de l’écran solaire.

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